D 6. En voiture Simone

Ok j’ai rien écrit le 13, mais c’est vraiment pas facile d’écrire sur un bateau, et surtout pas la première soirée. J’ai lutté pour ne pas être malade, ou plutôt, j’ai tenté de lâcher prise au maximum pour que mon corps arrête de chercher à tout prix la stabilité.

On a embarqué vers 16h30, et levé l’ancre une petite heure plus tard. Juste à temps pour voir le soleil se coucher sur les îles Gili, depuis le sundeck du voilier. Le Lambo est un navire en bois, de fabrication traditionnelle à Bira, au sud de Sulawesi — ma prochaine destination, après Labuan Bajo, où notre croisière doit se terminer le 21 juillet, au petit matin.

D’ici là, 20 plongées sont au programme, et l’on devrait y voir des merveilles.

En attendant le départ, j’ai passé une partie de la journée au Chill Out Bar, un établissement qui porte fort bien son nom. J’ai mis à profit ces heures « à tuer » au bord de la plage en relisant le premier jet de mon deuxième roman, craché fin février. Ah ben j’ai bien vu le problème avec cette première mouture. Je vois tout ce qu’il manque, tout ce qu’il y a en trop, qu’est-ce qui fait que c’est chiant à lire, même pour moi. Alors que le premier roman, je prends toujours du plaisir à le relire — j’en suis à la cinquième relecture.

Ça me rassure, de constater que je suis capable d’être auto-critique sur mes écrits. Il suffit juste que je laisse passer l’émotion du moment, surtout celle qui m’a fait écrire. Un peu de temps, un changement d’état d’esprit (qui n’a pas besoin de prendre des mois, en vrai), et je suis capable de me relire avec un oeil neuf, et exigeant.

Good to know.

— Mercredi 13 juillet

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